Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le lundi 10 octobre 2022 à 20h51
Recruté par le Zénit St-Pétersbourg et donc désormais privé d'équipe de France car il joue dans le championnat russe, Thomas Heurtel n'a pas mâché ses mots envers les gens qui critiquent son choix.
C'est un Thomas Heurtel en colère qui a pris son téléphone pour publier un message sur les réseaux sociaux ce lundi après-midi. Le meneur de 33 ans ne supporte plus les critiques à son encontre, suite à sa décision de s'engager avec le Zénit St-Pétersbourg le 21 septembre dernier. Et il a fait savoir son mécontentement, sans mâcher ses mots. « Juste pour info, à tous les gens qui m'envoient des messages ou écrivent des commentaires en me critiquant sur ma décision de venir en Russie ou décision en général, sachez que j'en ai complètement rien à foutre, donc ne soyez pas relou et arrêtez de perdre votre temps. Et svp, surtout, achetez-vous une vie !! Merci d'avance. »
Heurtel s'est volontairement mis en retrait des Bleus
Depuis le mois de février et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le sport russe a été mis au ban, et s'engager dans un club russe (riche) quand on est un sportif non-russe a de quoi faire jaser. D'autant qu'en s'engageant pour une saison, plus une en option, avec le Zénit St-Pétersbourg, Thomas Heurtel s'est volontairement mis en retrait de l'équipe de France. En effet, avant l'Euro en Allemagne, la Fédération française de basket avait fait signer une attestation à ses joueurs (signée par Heurtel), stipulant que "les joueurs, joueuses et staffs des équipes de France ne seront plus sélectionnables s'ils signent un contrat avec un club russe ou biélorusse, tant que le conflit est en cours. (...) Il est indiqué que si cet engagement n'était pas respecté, le joueur, la joueuse ou le membre du staff ne respecterait alors plus les critères de sélection pour les prochaines échéances internationales, incluant les Jeux Olympiques 2024". Or, à l'image de Louis Labeyrie (Kazan) et Livio Jean-Charles (CSKA Moscou), l'ancien joueur de Vitoria, de l'Efes Istanbul ou encore du Barça a décidé de rejoindre la Russie. Et de s'exposer aux critiques...