Dakar : Peterhansel, "à bloc", sent que le niveau augmente

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 06 janvier 2021 à 23h03

Au fur et à mesure des années, la modernité à tous points de vue resserre l'élite aux avant-postes du Dakar. Qui mieux que Stéphane Peterhansel pour en faire la synthèse, alors que le Français mène encore la danse ?

Stéphane Peterhansel, du haut de son immense expérience sur le Dakar, n'a jamais connu une telle vitesse globale : "Il n'y a pas tellement d'observation, c'est de l'attaque à outrance et on finit à peu près dans les mêmes temps, s'exclame le pilote Mini sur le site du rallye. Hormis une petite erreur de navigation à la fin, je n'ai pas l'impression de pouvoir beaucoup plus attaquer. Il faut attaquer comme ça, à bloc, pour rester au contact. Pour le moment, on ne fait pas trop d'erreurs, donc ça se passe plutôt bien... Auparavant, la moitié des prétendants à la victoire abandonnaient à cause d'erreurs de pilotage ou de problèmes techniques. Mais ce déchet, il y en a de moins en moins, alors il faut s'accrocher !"

Six victoires en moto, sept en auto

Après la quatrième étape, "Monsieur Dakar" reste en tête du général avec 3'58" d'avance sur Nasser al-Attiyah (Toyota), qui vient pourtant d'enchaîner son troisième succès de spéciale d'affilée. Preuve des écarts incroyablement serrés, comme l'a décrit Peterhansel...


Au volant de sa Mini, ce dernier est engagé pour la 32eme fois sur le rallye-raid de référence, lui qui n'a raté qu'une seule édition depuis sa première participation en 1988 : c'était en 1994, alors qu'il était encore en moto, avant de basculer vers la voiture en 1999 (sans jamais la quitter depuis). Sextuple vainqueur en moto, de 1991 à 1998 avec un seul abandon en 1996 pour briser cette série, la légende française s'est ensuite imposée à sept reprises en auto (2004, 2005, 2007, 2012, 2013, 2016, 2017). L'an dernier, pour la première édition en Arabie Saoudite, il a pris la troisième place.

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