Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 30 décembre 2022 à 13h16
Monté trois fois sur le podium, Sébastien Loeb (48 ans) court en revanche toujours après une première victoire dans le Dakar. C'est donc de nouveau avec cet objectif en tête qu'il prendra le départ pour la septième fois, samedi en Arabie Saoudite.
La 45eme édition du Dakar s'élancera samedi depuis un Sea Camp saoudien en bord de mer rouge. Un lieu de départ inédit depuis un bivouac mais des ambitions identiques pour Sébastien Loeb (48 ans). Pour sa septième participation, l'Alsacien toujours en quête d'une première victoire dans le rallye-raid cherchera à enfin décrocher ce succès après lequel il court depuis ses débuts, en 2016. "C'est mon objectif principal, celui pour lequel je me bats depuis des années." Monté trois fois sur le podium final (en 2017, 2019 et 2022), avec deux deuxièmes places à son actif, le nonuple champion du monde WRC a plusieurs fois touché la victoire du doigt, mais sans parvenir à rafler la mise. Cette fois, il espère que le destin lui sera favorable et qu'il ne sera pas victime d'une malchance qui lui a parfois collé aux roues ces dernières années. Toutefois si Nasser Al-Attiyah, le vainqueur sortant, considère le Français comme son principal rival dans sa quête de doublé, le pilote Prodrive, de son côté, estime qu'il sera impossible de priver le Qatari d'un nouveau succès sans "une course parfaite".
"Il faut faire une course parfaite"
"Pour le battre, il faut faire une course parfaite. Il faut très peu d'erreurs, comme s'il pressentait les dangers", a confié Loeb à la veille de prendre le départ de son 7eme Dakar, sans pour autant désespérer : "Sur certains terrains, je peux être plus rapide que lui, mais pas tous." Le deuxième de la dernière édition redoute notamment les qualités de pilotage de son concurrent ainsi que sa lecture du terrain "sur les grandes plaines vallonnées et dans les dunes, quand la visibilité n'est pas bonne". Néanmoins, l'Alsacien est certain de pouvoir enfin avoir le dernier mot. Il attend cela depuis qu'il a découvert le Dakar, il y a six ans. Ne serait-ce parce qu'il assure qu'il abordera la course avec plus d'atouts qu'il n'en a jamais affichés au départ. "Nous sommes mieux préparés que l'an dernier, notamment parce que nous avons pu améliorer la collaboration à l'intérieur de la voiture avec Fabian (NDLR : Turquin, son copilote)." De quoi se dire que cette fois, ce sera la bonne pour Loeb ? Réponse très vite...