Dakar/Loeb : " On devrait jouer les premiers rôles "

Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le jeudi 30 décembre 2021 à 17h35

A deux jours du départ du Dakar 2022, en Arabie Saoudite, Sébastien Loeb (Team BRX) s'est dit plutôt confiant, même s'il a un tout nouveau copilote et ne s'est pas entraîné autant qu'il l'aurait souhaité.

Légende du championnat du monde des rallyes, avec neuf titres au compteur (un record), Sébastien Loeb n'a en revanche jamais réussi à inscrire son nom au palmarès du Dakar. Neuvième en 2016 pour sa première participation, au volant d'une Peugeot, il avait fini deuxième l'année suivante, à seulement 5'13 de son coéquipier Stéphane Peterhansel. En 2018, il avait été contraint à l'abandon suite à la blessure aux côtes et au thorax de son copilote Daniel Elena, puis avait rebondi l'année suivante en finissant troisième. L'année passée, pour sa première participation avec l'équipe Bahrein Raid Xtreme et sa dernière avec Daniel Elena, il avait de nouveau abandonné, après avoir enchaîné les problèmes mécaniques et les crevaisons. En 2022, l'Alsacien de bientôt 48 ans rêve d'une victoire, et se montre plutôt confiant avant le départ, malgré les difficultés : « Ce n'est pas un an sans course pour moi, mais en tout cas un an sans rallye-raid. On a fait des essais, mais peut-être pas autant de kilomètres qu'on aurait voulu parce que nous avons eu des contre-temps (notamment un forfait pour le Abu Dhabi Desert Challenge en novembre car la voiture avait pris feu et brûlé un technicien, ndlr). En revanche la voiture est vraiment bien, et avec le copilote ça s'est très bien passé aussi. On commence seulement ensemble, il va maintenant falloir tout mettre bout à bout : le Dakar c'est compliqué, il faut trouver le bon rythme et rester humbles. Le point important c'est que la voiture est fiable. En tout cas on n'est pas trop mal préparés », confie Loeb sur le site officiel de l'épreuve.

Loeb : "Si on fait un podium, c'est bien"

Son nouveau copilote est le Belge Fabian Lurquin, et Sébastien Loeb assure que la collaboration devrait bien se passer. « On avait fait un petit rallye de préparation en Espagne, où la navigation n'était pas trop compliquée. Mais ça nous a permis de nous familiariser un peu avec la communication dans la voiture. Ensuite, on n'a pas eu l'occasion de beaucoup rouler, mais en essais, on a fait des spéciales bien compliquées, et globalement ça s'est bien passé. Après, on ne part pas tous les deux de zéro. Il a son expérience, j'ai la mienne, on parle tous les deux français, on a la même vision de la navigation. Il faut juste s'accorder sur des façons de faire », a expliqué Loeb à France 3 Grand Est. Alors que les deux légendes du Dakar Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz concourront sur des voitures électriques dont personne ne sait encore vraiment comment elles réagiront sur un rallye aussi difficile, Sébastien Loeb peut nourrir de belles ambitions, même si Nasser Al-Attiyah fait figure de favori. « L'objectif, c'est de faire un bon rallye. Si le copilote et moi ne faisons pas d'erreur, logiquement, on devrait jouer les premiers rôles. Si on fait un podium, c'est bien. Mais si on peut être devant, c'est mieux. ». Et contrairement à l'année dernière, sa voiture sera équipée de roues plus grosses, ce qui devrait réduire le risque de crevaisons.

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