Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le vendredi 30 décembre 2022 à 18h25
La veille du départ de l'édition 2023 du Dakar, coup de projecteur sur les changements apportés au règlement.
Rarement aussi indécis, dans la catégorie autos, le Dakar s'élancera ce samedi de Sea Camp en Arabie Saoudite pour le prologue. Cette édition 2023 marque un tournant dans la reine des compétitions de rallye-raid avec une multitude de changements en tous genres. Tout d'abord d'un point de vue réglementaire quant aux exigences mécaniques. Par souci d'équité, la puissance des moteurs a été fixée au seuil maximum de 42 chevaux (30 kW). Certains bolides ont perdu de leur superbe mais la bataille promet d'être spectaculaire entre les concurrents. Par ailleurs, la correction de cette puissance selon l'altitude a également été supprimée.
L'un des changements les plus notables concerne l'ordre de départ. Désormais, celui-ci est établi en fonction du classement de l'étape précédente. Les dix premiers s'élanceront en premier, par intervalle de trois minutes entre eux. Ensuite entre le 11eme et le 20eme, on comptera deux minutes entre chaque départ. Puis du 21eme au 40eme le temps d'attente a été réduit à une minute. Après le 40eme, une pause de cinq minutes sera observée avant de lancer les derniers véhicules. Outre cette nouvelle règle, les pilotes seront soumis à un autre changement qui engendrera sans aucun doute plus de retournements de situation.
Des pénalités exclusivement sportives
La neutralisation de la course, au cœur des spéciales, n'aura plus voix au chapitre. En raison de comportements calculateurs, dénués de tout fair-play, les concurrents seront par conséquent toujours en action, sans répit. Et enfin dans un registre bien distinct, celui des punitions, à partir de cette édition, la perte d'une roue en pleine action coûtera une sanction de dix minutes au classement. Quant aux excès de vitesse, ils ne seront pour leur part plus sanctionnés financièrement, uniquement sur le plan sportif.