Dakar : L'Arabie Saoudite va continuer à accueillir l'épreuve

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Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 14 janvier 2023 à 19h55

Alors qu'une clause de sortie pouvait être activée au bout de cinq ans, les organisateurs du Dakar ont confirmé à la veille de l'arrivée de l'édition 2023 qu'elle ne sera pas activée.

Le Dakar et l'Arabie Saoudite, l'histoire ne va pas s'arrêter de sitôt. Après une décennie en Amérique du Sud entre 2009 et 2019, le célèbre rallye-raid s'est installé dans la péninsule arabique au titre d'un contrat de dix ans liant son organisateur Amaury Sport Organisation (ASO) au royaume. Malgré les critiques liés aux droits de l'homme dans le pays et aux attaques qui ont visé la course en 2022, le directeur de la course David Castera a confirmé auprès de l'AFP que ses équipes continueront d'aller en Arabie Saoudite pour les années à venir. « Je suis très content qu'on reste, on a encore beaucoup de déserts à explorer, et il y a un potentiel énorme dans le pays », déclaré ce dernier à la veille de l'arrivée à Dammam. Si, au moment de l'accord signé en 2019, il était question d'un contrat de cinq ans, la réalité est différente. En effet, ASO bénéficie d'une clause de sortie au bout de cinq éditions au sein d'un contrat liant la société à l'Arabie Saoudite pour une décennie entière.


La clause de sortie ne sera pas activée

Une clause qui ne sera pas activée par les organisateurs du Dakar, selon David Castera. « Nous ne la ferons pas jouer, a-t-il affirmé à cette occasion. Les Saoudiens sont partie prenantes du projet. » De plus, le directeur de la course assure que le royaume est « un pays d'expression » pour son épreuve. Quant aux critiques concernant l'Arabie Saoudite, accusée d'utiliser le sport afin de changer son image aux yeux du monde, David Castera assure que le Dakar permet au pays d'évoluer, tout comme l'ensemble des événements sportifs qui y sont organisés. « Aujourd'hui on a un grand changement, ça avance à grande vitesse, a ajouté le patron du mythique rallye-raid. Je ne suis pas là pour faire de la politique mais pour organiser un évènement sportif qui a la légitimité d'exister ici car il y a les terrains qui s'y prêtent. » Alors que des rumeurs de délocalisation du Dakar à l'avenir sont apparues en amont du départ de l'épreuve, elles font finalement été balayées d'un revers de la main par les organisateurs.

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