MotoGP : Quartararo sait comment gérer la pression

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Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le vendredi 09 juillet 2021 à 15h33

Leader du championnat du monde de MotoGP, Fabio Quartararo est revenu dans un entretien à Autosport sur sa gestion mentale des événements. Le jeune pilote français assure savoir comment gérer la pression.

Passé de la première à la huitième place du championnat du monde de MotoGP lors des six dernières courses de la saison 2020, Fabio Quartararo espère bien ne pas revivre la même expérience en 2021. Le pilote français de 22 ans est de nouveau le leader du championnat cette saison, après neuf courses sur les 22 que compte le calendrier, avec 34 points d'avance sur Johann Zarco et 47 sur Francesco Bagnaia. Le Niçois de l'écurie Yamaha est plus que jamais en course pour remporter son premier titre mondial, et ne compte pas se laisser submerger par la pression, comme il l'a expliqué dans une interview à Autosport. « Ma responsabilité était grande cette saison. En prenant la place de Valentino (Rossi), tout le monde attendait de moi de grands résultats. Je suis là, je pense que je fais vraiment du bon boulot et que l'équipe est contente de moi, de la façon dont nous travaillons. L'atmosphère est bonne avec les mécaniciens également. (...) Pour moi, la pression est devenue quelque chose de normal. J'ai eu de la pression toute ma vie, donc maintenant j'ai l'impression que c'est normal. Je suis habitué. C'est sûr qu'il y en aura plus si je me bats sur une course pour le gain du championnat, mais pour le moment, c'est la même. »

Quartararo : "Trouver le chemin de la maturité et de l'expérience"

Fabio Quartararo raconte dans cette interview qu'il a consulté à deux reprises un psychologue du sport depuis novembre 2020, afin de gérer au mieux ses émotions : « Son but est de m'aider à rester calme, il me donne des exercices à faire avant les essais, ou quand j'en ressens le besoin. Quand je sens que je suis en colère ou mécontent, je fais ces exercices et cela me permet de rester calme. Cela me prend moins de cinq secondes, je peux le faire n'importe quand, même sur la moto. J'essaye de trouver le chemin de la maturité et de l'expérience. J'ai réalisé pendant l'hiver que j'avais besoin de travailler là-dessus. » Pour le moment, on peut dire que c'est réussi. Mais seul un titre mondial viendra valider tout ce travail mental.

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