MotoGP : Quartararo presque découragé face aux Ducati

MotoGP : Quartararo presque découragé face aux Ducati©Panoramic, Media365

Mathieu WARNIER, Media365 : publié le vendredi 23 septembre 2022 à 19h10

Auteur du troisième temps des essais libres du Grand Prix du Japon ce vendredi à Motegi, Fabio Quartararo a confié être à la limite du potentiel de sa Yamaha pour ne pas être distancé par les pilotes Ducati.



Fabio Quartararo est dans le bon tempo mais n'arrive pas à s'en réjouir. Alors que Francesco Bagnaia a fait fondre son retard sur le Français au championnat avec quatre victoires d'affilée puis une deuxième place le week-end dernier en Aragon, les premiers essais libres du Grand Prix du Japon ont tourné en faveur de Ducati. En effet, c'est Jack Miller qui a signé le meilleur temps (1'44''509) avec une marge de 28 millièmes de seconde sur « Pecco » Bagnaia. Fabio Quartararo, quant à lui, n'a concédé que 49 millièmes à l'Australien mais au prix d'un effort très intense et d'une prise de risque totale. « Notre rythme n'a pas l'air trop mal mais quand on voit la marge que les autres ont sur nous, c'est dingue, a confié face à la presse le champion du monde en titre. Parce que j'ai été à la limite du premier au dernier tour et notre marge n'est pas très élevée. On a fait de notre mieux aujourd'hui et ça a plutôt été. »

Quartararo : « On est à la limite »

S'il a pu limiter au maximum le retard sur les pilotes officiels Ducati ce vendredi, « El Diablo » se fait peu d'illusions pour le reste du week-end, ayant le sentiment d'avoir peu à aller chercher avec sa Yamaha. « En regardant les tours d'attaque, on est à la limite, a-t-il affirmé. On va peut-être pouvoir améliorer un petit peu mais les autres font le chrono au troisième tour, ils sont au-dessus et, sincèrement, ils ont vraiment fait quelque chose de très beau. » Une situation mettant en lumière les carences de la Yamaha qui pourrait décourager Fabio Quartararo. Mais ce dernier assure qu'il ne compte pas baisser les bras et va rester motivé. « C'est dur, parce que tu sais que tu fais ton maximum et ça n'est jamais assez, a affirmé le Niçois. Tu peux en faire autant que tu veux, ça n'est jamais assez, donc c'est dur. Mais il faut garder la motivation jusqu'à la fin de toute façon, jusqu'à ce que ça se termine. » Un état d'esprit irréprochable qu'il lui faudra conserver encore quelques semaines s'il veut croire à un deuxième titre mondial consécutif.

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