MotoGP : Quartararo à la recherche de sensations

Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 01 avril 2023 à 11h50

Après une première journée d'essais libres délicate, qui lui imposera de passer par la Q1 lors des qualifications du Grand Prix d'Argentine, Fabio Quartararo a confié avoir des sensations loin d'être optimales et être en quête de solutions.

Fabio Quartararo a vécu un vendredi difficile à Termas de Rio Hondo. Une semaine après un Grand Prix du Portugal pénible, avec une dixième place lors du sprint puis une course achevée en huitième position, le champion du monde 2021 est dans une position délicate en vue des qualifications. Seulement treizième à trois-quarts de seconde du meilleur temps signé Aleix Espargaro, « El Diablo » va devoir passer par la Q1 s'il veut obtenir une bonne position sur la grille de départ des deux courses du week-end. Pour cela, Fabio Quartararo va devoir retrouver de la performance. « Le pire, c'est que les sensations ne sont pas si mauvaises, mais il y a beaucoup de choses avec l'arrière en entrée de courbe, on ne peut pas garder de vitesse en courbe, on n'a pas d'accélération, a résumé le Français face à la presse au terme de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Argentine. C'est surtout la vitesse de courbe qui me manque. Je me sens super rigide sur la moto, je ne sens pas que c'est normal. On doit comprendre pourquoi. »


Quartararo : « Je sens que ce n'est pas ma moto »

Après avoir expérimenté des réglages différents en début de journée, Fabio Quartararo est revenu sur ses pas dans l'après-midi mais sans que cela change la donne. « En général, le rythme est toujours bon mais aujourd'hui (vendredi), si ce n'est le premier relais lors de la deuxième séance d'essais libres qui était légèrement meilleur, c'était mauvais, a-t-il tonné. Quand tu ne sais pas pourquoi tu es lent, c'est le pire. » En fait, le vice-champion du monde 2022 assure ne pas être en phase avec sa monture et ne pas savoir pourquoi. « On n'a pas changé beaucoup de choses sur la moto, mais je sens que ce n'est pas ma moto », a-t-il affirmé face à la presse, mettant en avant un manque criant d'adhérence en courbe. Mais ce qui chagrine le plus Fabio Quartararo, c'est voir son coéquipier Franco Morbidelli, pour lequel il n'a pas été tendre le week-end dernier, s'en sortir mieux avec le neuvième temps et une qualification directe pour la Q2. « C'est inhabituel et c'est pour ça qu'il faut comprendre ce qu'il s'est passé et quel est le problème, parce que je ne comprends pas pourquoi on est si loin et que je me sens si mal sur la moto, a ajouté le Français. Evidemment, il est rapide. Tout ce qu'on pourra prendre, on le prendra mais il faut plus qu'un dixième, c'est une question de sensations. »

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