MotoGP : Pour Quartararo, les courses sprint, c'est "un peu nul"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 22 mars 2023 à 21h16

Fabio Quartararo et tous les pilotes MotoGP ouvrent la saison ce week-end au Portugal, et il y aura une course sprint au programme dès samedi, puisque toutes les manches du calendrier seront concernées par cette grande nouveauté.

Après les courses sprint en F1, qui vont avoir lieu pour la troisième saison d'affilée et seront doublées cette année (six, contre trois en 2022), la MotoGP s'y met. Et pas qu'un peu ! Contrairement à l'élite du sport à quatre roues, celle à deux roues intégrera ce format d'entrée de jeu sur l'ensemble de la saison, entre les qualifications du samedi et la course du dimanche. Ce sera chaque samedi après-midi, avec deux fois moins de tours et deux fois moins de points. Quand Fabio Quartararo avait entendu l'idée pour la première fois l'été dernier, au coeur de la saison, il trouvait ça "complètement nul". Il s'est un peu adouci depuis, mais l'idée reste la même (pour RMC Sport) : "Je ne suis pas fan. En faire quatre, cinq ou six dans l'année, pourquoi pas, mais je trouve que c'est un peu nul sur toute la saison."

"On rajoute 21 départs, ça en fait 42. Et le plus gros risque, c'est au départ"

Le champion du monde 2021 rappelle que si les qualifications sont "assez cool", c'est parce que les pilotes s'y mettent "à la limite". "Là, juste après une séance d'essais libres, je trouve ça un peu fade. Le show d'une qualif restera beaucoup mieux que celui d'une course sprint, mais ils ont décidé ça... On fera le bilan à la fin." Son manager Eric Mahé regrette surtout le manque de concertation, rappelant que le paddock a été mis au pied du mur, du jour au lendemain : "Ça aurait peut-être mérité de faire un test l'an passé."


Enfin, Quartararo invoque le risque pris pour la sécurité des pilotes : "Au niveau des blessures, on n'est pas dans une voiture, on peut tomber très facilement, par exemple dès le premier virage lors d'un départ. Il y a déjà énormément de courses, on en rajoute 21 et ça fait donc 42 départs. Et le plus gros risque, c'est au départ, donc c'est difficile de voir ça comme une amélioration."

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