MotoGP - Marquez : "En novembre, je ne pensais plus à la moto"

MotoGP - Marquez : "En novembre, je ne pensais plus à la moto"©Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 21 juin 2021 à 18h12

Même les supporters français, plutôt satisfaits de la troisième place de Fabio Quartararo en Allemagne, avaient surtout leurs yeux dirigés vers Marc Marquez, héros soulagé dimanche après-midi sur la piste du Sachsenring.



La journée de dimanche a été chargée de symbole pour tout le petit monde du MotoGP, avec la nouvelle victoire tant attendue de Marc Marquez. Le sextuple roi de la catégorie (de 2013 à 2019, seule la saison 2015 manquant à son palmarès), vainqueur en Allemagne, n'avait plus gagné depuis le 31 mars 2019 en Argentine. "Je ne réalise pas encore, lâchait-il, toujours sous le coup de l'émotion, en conférence de presse. C'est encore une période très difficile et ça va beaucoup m'aider, on est arrivés après trois chutes de suite et ça n'a pas été facile. En passant la ligne d'arrivée, j'ai pensé à tous ceux qui m'ont aidé. Lorsqu'une situation est aussi difficile, c'est impossible de s'en sortir seul. Je remercie particulièrement Honda, j'ai beaucoup apprécié leur respect."

"On cherchait une station-service, on l'a trouvée !"

L'Espagnol de 28 ans insiste avec une belle métaphore du milieu : "On cherchait une station-service car on était limite en carburant, et on l'a trouvée !" Précisant ensuite qu'il avait remplacé mentalement Miguel Oliveira, son poursuivant sur la piste du Sachsenring, par son frère Alex Marquez - comme s'il était à l'entraînement -, il se souvenait enfin de ses gros problèmes de bras il y a à peine plus de six mois.


"En novembre, mes sensations étaient de plus en plus mauvaises. Je sentais de moins en moins de force, ça s'infectait à l'intérieur. Je ne pensais plus à la moto, mais juste à mon bras et à ma vie. Tout est redevenu plus normal après ma troisième opération, mais ce dernier pas à franchir est très difficile." Marc Marquez conclut, le plus philosophe possible : "Je ne peux pas dire que j'échangerais cette journée contre un de mes titres mondiaux. Ce que je vis me rend encore plus fier du passé."

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