Formule E : Un changement de technologie pour attirer à nouveau les constructeurs ?

Formule E : Un changement de technologie pour attirer à nouveau les constructeurs ?©Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 28 décembre 2021 à 22h25

Face au départ de plusieurs constructeurs, le fondateur de la Formule E Alejandro Agag a confié qu'un passage de la discipline à l'hydrogène d'ici cinq ans pourrait rendre la discipline à nouveau attractive.

La Formule E pourrait-elle faire sa révolution pour conserver l'intérêt des constructeurs ? Bâtie depuis ses débuts en 2014 sur une propulsion électrique avec des batteries, la discipline pourrait changer de voie à l'occasion de sa quatrième génération de monoplaces, qui n'est actuellement pas prévue avant 2028. En effet, alors que la « Gen3 » doit être lancée lors de la saison 2022-2023, avec comme particularité des moteurs plus puissants et une plus importante régénération d'énergie, plusieurs constructeurs ont décidé de quitter la discipline. Alors qu'Audi et BMW ont tiré leur révérence à l'issue de la saison 2020-2021, Mercedes a confirmé qu'il fera de même en août prochain. Après avoir récemment affirmé que « la Formule E est en pleine forme » et avoir assuré que d'autres constructeurs vont rallier le championnat du monde, Alejandro Agag a tracé le chemin qui doit mener à la future génération de monoplaces.


Agag : « Tout est ouvert et tout peut arriver »

Admettant que les discussions sur la « Gen4 » ont à peine démarré alors que le projet doit se concrétiser dans cinq ans, l'homme d'affaires espagnol a assuré dans des propos recueillis par le magazine britannique Autosport que « les constructeurs et manufacturiers déjà présents » seront conviés mais il compte également « élargir le groupe et y inviter tous les constructeurs pour réfléchir avec un esprit très ouvert » sur l'avenir de la Formule E. Alors que « tout est ouvert et tout peut arriver », Alejandro Agag a ouvert très nettement la porte à l'hydrogène qui, à ses yeux, « entre dans le cadre de la licence octroyée par la FIA ». Alors que l'Automobile Club de l'Ouest travaille depuis des années sur un prototype utilisant cette technologie avec l'ambition de l'intégrer aux 24 Heures du Mans d'ici 2024, la Formule E pourrait suivre quelques années plus tard. « La voie que nous pourrions suivre est celle d'une pile à combustible qui produit de l'électricité pour alimenter un moteur électrique, ajoute Alejandro Agag. Dès que ces technologies seront largement disponible et intégrées au sport automobile, nous aurons bien évidemment un œil dessus. » Une évolution qui pourrait bien changer la donne et redonner de l'intérêt à une discipline en difficulté.

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