Formule E : La crise sanitaire a eu raison de l'ePrix de Paris

Mathieu WARNIER, Media365 : publié le mercredi 07 avril 2021 à 16h45

Présente au calendrier de la Formule E depuis 2016, Paris est contrainte de faire l'impasse sur son édition 2021 en raison de l'incertitude liée à la crise sanitaire et elle n'est pas la seule capitale européenne concernée.

Le 24 avril prochain, les monoplaces de Formule E arpenteront bien le bitume en Europe. Mais, alors que les deux premières manches de la saison ont été remportées par Nyck de Vries et Sam Bird sur le tracé de Dariya en Arabie Saoudite et que deux nouvelles manches auront lieu le week-end prochain à Rome, Paris ne prendra finalement pas la suite de la capitale italienne après avoir été absente du calendrier en 2020. En effet, alors que la première version du calendrier publié par la FIA en juin 2020 indiquait, avec beaucoup de confiance, que Paris serait au centre de l'attention le 24 avril 2021, c'est finalement le Circuit Ricardo-Tormo de Valence, plus habitué à accueillir le MotoGP, qui sera l'hôte de la cinquième manche de la saison. Un changement qui n'est ni le premier, ni le dernier pour le calendrier de la première saison de la discipline sous le statut de championnat du monde décerné par la FIA. En effet, les deux manches qui devaient initialement lancer la saison, à Santiago du Chili en janvier puis à Mexico en février, ont toutes deux été au mieux reportées, au pire annulées.


Paris à la même enseigne que bon nombre de capitales

Face à une crise sanitaire qui se poursuit, les organisateurs du championnat ont été contraint de revoir leurs plans. Si Rome a pu sauver sa place, gagnant à l'occasion une deuxième manche le 11 avril prochain, tout comme Monaco qui proposera pour la toute première fois aux pilotes de s'élancer sur le même tracé que celui emprunté par la Formule 1 et que Santiago espère accueillir le paddock au début du mois de juin, Paris n'est pas la seule capitale à avoir été écartée, tout du moins pour le moment. Séoul, Berlin, New York ou encore Londres n'ont pour le moment pas de place dans un calendrier très mouvant, en témoigne la très probable annulation de la course prévue le 22 mai prochain à Marrakech en raison des restrictions de voyage touchant les personnes arrivant du Royaume-Uni, où l'essentiel des écuries de Formule E sont basées. La Chine, marché très important pour les constructeurs engagés dans la discipline, n'est pas plus assurée de retrouver une place pour son épreuve organisée dans la station balnéaire de Sanya.


Paris a un contrat pour 2022

Toutefois, l'absence de Paris au calendrier de la saison 2021 de la Formule E ne signifie pas que la capitale ne sera pas au rendez-vous à l'avenir. Si, pendant la campagne pour les dernières élections municipales, le sujet de l'ePrix de Paris a été mis sur la table avec notamment Benjamin Griveaux qui avait pris position contre l'organisation de l'événement, il devrait bien y avoir une course dans la Capitale pour la saison 2022. En effet, alors que la première édition a eu lieu en 2016 au cours de la deuxième saison du championnat, la Mairie de Paris et les organisateurs de la Formule E sont liés par un contrat signé en 2019 et qui arrivera à échéance en 2022. Si le contexte sanitaire le permet, les monoplaces 100% électrique feront entendre leur sifflement strident autour du Palais des Invalides au printemps prochain, avec le successeur de Lucas di Grassi, Sébastien Buemi, Jean-Eric Vergne et Robin Frijns, vainqueurs des quatre premières éditions, qui sera alors connu trois ans après la dernière édition disputée.

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