Saison 2022 : Faute d'accord financier, les qualifications sprint abandonnées ?

Saison 2022 : Faute d'accord financier, les qualifications sprint abandonnées ?©Panoramic, Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 19 janvier 2022 à 15h40

Alors que les écuries et la F1 n'ont pas encore trouvé d'accord financier autour de l'organisation de qualifications sprint en 2022, le projet pourrait être annulé.

C'était la grande innovation de la saison 2021. Lors des Grands Prix de Grande-Bretagne, d'Italie et du Brésil, les pilotes ont pu prendre part à une « qualification sprint » de 100 kilomètres le samedi, dont le résultat établissait la grille de départ. Une expérimentation qui a été le fruit de longues négociations entre le détenteur des droits commerciaux et les écuries qui, alors qu'elles doivent désormais respecter une limite budgétaire, craignaient que les dégâts causés par ces courses supplémentaires ne posent problème. Si un compromis avait été trouvé pour la saison 2021, avec un plafond budgétaire revu légèrement à la hausse, aucun accord semble en vue à l'heure actuelle, selon les informations du magazine britannique Autosport. En effet, la F1 ne souhaite plus que les écuries touchent une somme forfaitaire en cas d'accident lors d'une course sprint. Alors que la F1 a proposé que les écuries touchent un peu plus de deux millions d'euros supplémentaires pour les six courses sprint prévues en 2022, les écuries ont préféré rejeter cette offre.

Les courses sprint de retour en 2023 ?

En effet, alors que les écuries les plus importantes du paddock craignent de ne pas pouvoir rester dans les clous de la réglementation financière, c'est-à-dire dans les 124 millions d'euros autorisés pour tout ce qui touche à la performance, les plus modestes voient une manœuvre pour contourner la limite budgétaire. Plus précisément, selon le patron de McLaren Zak Brown, une écurie demande à ce que le plafond soit relevé de cinq millions de dollars (4,4 millions d'euros). Une absence d'accord entre F1 et écuries qui pourrait tout simplement provoquer l'annulation des six courses sprint qui devaient avoir lieu à Bahreïn, Imola, Montréal, Spielberg, Zandvoort et Interlagos. En effet, cela entrerait dans le cadre d'un changement de règles en cours d'année, ce qui exige 28 voix au sein de la Commission F1, dans laquelle chacune des dix écuries a une voix contre dix pour la F1 et dix pour la FIA. Si un éventuel accord financier n'obtient pas l'aval de huit écuries, le retour des courses sprint pourrait alors être reporté à 2023, avec un vote qui ne nécessiterait alors que l'assentiment de six écuries.

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