GP de Turquie : Hamilton dédouane Mercedes et n'était pas "furieux"

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 11 octobre 2021 à 16h24

Lundi, Lewis Hamilton, 5eme du Grand Prix de Turquie, a tenu à informer qu'il n'était pas « furieux » envers Mercedes après la décision de son écurie de l'obliger à un arrêt dimanche en fin de course sur à Istanbul.

Lewis Hamilton a vécu un drôle de week-end en Turquie. Après un changement de moteur réalisé par Mercedes, le Britannique savait déjà que cela s'annoncerait ardu à Istanbul au vu de la pénalité infligée. Le septuple champion du monde a en effet été rétrogradé de dix places sur la grille de départ. De ce côté-là, le pilote a plutôt très bien limité les dégâts puisqu'il a signé la pole position, samedi. Plus rapide que tout le monde, Hamilton a signé la 102eme pole de sa fabuleuse carrière et s'est donc élancé en 11eme position, dimanche à 14 heures.

Sur le tracé turc, l'Anglais a d'abord bien démarré la course puis il a eu maille à partir avec Yuki Tsunoda (Alpha Tauri) qui a joliment défendu sa position. Puis Lewis Hamilton a dû faire face à Sergio Perez, ce qui a occasionné une longue lutte. Le septuple champion du monde a enfin voulu achever le Grand Prix de Turquie sans s'arrêter comme Charles Leclerc. Mais son équipe était contre cette décision et Hamilton, alors troisième de la course à ce moment-là, a dû se résoudre à passer par les stands. Contraint de s'arrêter à huit tours de la fin, le Britannique a finalement reculé à la 5eme place et terminé l'épreuve à ce rang.


Une pénalité de dix places sur la grille de départ puis Mercedes qui le force à s'arrêter

Ce changement de pneus a fait beaucoup parler et l'on sentait Hamilton pas vraiment ravi par la décision de son écurie. « C'est difficile à avaler mais c'est ainsi. On va apprendre de cette course », a-t-il dit après la course tandis qu'il avait manifesté son mécontentement auprès de son ingénieur de course à la radio. « Je te l'avais dit. On aurait dû rester en piste ! », avait tancé Hamilton dont la presse britannique a fait les gros titres, l'affichant comme « furieux ».

Hamilton : « Il n'est pas vrai de dire que je suis furieux envers mon écurie »

Mais ce n'était visiblement pas l'état d'esprit de Lewis Hamilton qui a tenu à mettre les choses au clair lundi sur les réseaux sociaux en dédouanant Mercedes. « Ce matin, j'ai vu des articles qui en faisaient un peu trop au sujet de l'incident d'hier sur le timing de l'arrêt au stand. Il n'est pas vrai de dire que je suis furieux envers mon écurie, lâche Hamilton dans une story Instagram reprise par le compte de la Formule 1. En équipe, nous travaillons dur pour concevoir la meilleure stratégie possible, mais au fil de la course, il faut peser le pour et le contre car il y a énormément de facteurs qui changent en permanence. Hier, nous avons pris le risque de rester en piste en espérant que cela sèche, ça n'a pas été le cas. Je voulais prendre le risque et essayer d'aller jusqu'au bout, mais c'était ma décision de rester en piste et ça n'a pas marché. Au final, nous sommes rentrés au stand et c'était la chose la plus sûre à faire. »


« Nous vivons et nous apprenons. Nous gagnons et nous perdons en équipe. N'attendez jamais de moi que je sois poli et calme à la radio quand je fais la course, nous sommes tous très passionnés et dans le feu de l'action cette passion peut ressortir, comme c'est le cas pour tous les pilotes. Je donne tout mon corps et mon esprit dans la voiture. C'est ce feu qui m'anime qui m'a permis d'aller aussi loin mais la colère est rapidement oubliée une fois la course terminée. Nous discutons ensemble de ce qu'il s'est passé et nous nous focalisons sur le Grand Prix suivant », ajoute Hamilton. Le prochain Grand Prix se déroulera dans deux semaines, le 24 novembre aux Etats-Unis sur le circuit d'Austin. Après seize épreuves, Hamilton est deuxième du championnat du monde à 6 points de Max Verstappen, deuxième dimanche derrière Valtteri Bottas.

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