GP de France : Un partage entre Le Castellet et Magny-Cours envisagé par le maire de Nevers

GP de France : Un partage entre Le Castellet et Magny-Cours envisagé par le maire de Nevers©Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 13 mars 2022 à 12h45

Le maire de Nevers Denis Thuriot a confirmé son envie de voir la Formule 1 revenir sur le Circuit de Magny-Cours, soit pour remplacer la Russie au calendrier cette saison, soit pour partager avec Le Castellet l'organisation du Grand Prix de France à l'avenir.



La Formule 1 va-t-elle renouer avec Magny-Cours ? Alors que le Grand Prix de France a été organisé sur le tracé nivernais entre 1991 et 2008, son retour a eu lieu en 2018 au Circuit Paul-Ricard du Castellet dans le cadre d'un contrat portant sur cinq ans. Alors que cet engagement arrive prochainement à échéance, le maire de Nevers Denis Thuriot ne cache pas son ambition de faire revenir la F1 sur ses terres et a déjà posé des jalons à ce sujet. « J'essaie de récupérer la F1, et on s'est d'ailleurs positionnés l'an passé à la suite de l'annulation du Grand Prix de Turquie, a confié l'édile dans un entretien accordé à Motorsport.com. Là, je me dis que l'on a peut-être une carte à jouer, y compris avec l'annulation du Grand Prix de Russie pour, pourquoi pas, régénérer un Grand Prix d'Europe. »

Magny-Cours envisage de remplacer Sotchi

Une ambition au sujet de laquelle Denis Thuriot a déjà échangé avec Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du sport automobile (FFSA). « On va essayer de se positionner, ajoute le maire de Nevers alors que la F1 doit trouver un circuit pour renouer avec un calendrier à 23 rendez-vous en 2022. Si l'on peut s'insérer dans la saison, on saisira l'opportunité, c'est clair. On va d'ailleurs voir si l'on peut candidater à la place du Grand Prix de Russie. » Mais, au-delà d'un éventuel Grand Prix d'Europe, Denis Thuriot voit surtout le Grand Prix de France revenir à court ou moyen-terme à Magny-Cours, si possible en collaboration avec Le Castellet. « L'idée que j'ai proposée à Christian Estrosi et Renaud Muselier, c'est de le faire un an sur deux après leur période de cinq ans », a affirmé le maire de Nevers. Toutefois, un tel retour ne se fera pas sans conditions.

Thuriot a « besoin du soutien de l'Etat »

Alors que l'organisation du Grand Prix de France sur le Circuit Paul-Ricard est soutenu exclusivement par les autorités locales réunies dans un Groupement d'Intérêt Public (GIP), Denis Thuriot assure avoir « besoin du soutien de l'Etat » pour mener son projet à terme. « J'avais commencé à en parler au président de la République, a-t-il ajouté. Le préalable est d'avoir le soutien de l'État et, si possible, de la région ici car au niveau des collectivités locales, on ne pourra pas tout financer seuls. » Alors que les investissements ont été faits pour que Magny-Cours conserve le Grade 1 décerné par la FIA, nécessaire pour accueillir la F1, Denis Thuriot espère que son projet sera couronné de succès. « Sur le Grand Prix de France, je crois qu'on arrive au terme des cinq ans cette année, donc il faut que ça aille vite pour discuter et voir si l'on pourrait éventuellement faire une candidature commune », a-t-il conclu. La balle est dans le camp de la F1 et des organisateurs actuels du Grand Prix de France.

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