GP d'Italie : La FIA est revenue sur la fin de course sous voiture de sécurité

Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 11 septembre 2022 à 21h56

Quelques heures après une fin de Grand Prix d'Italie sous voiture de sécurité, la FIA a donné des éléments permettant d'expliquer la décision prise par la direction de course.

Neuf mois après la polémique d'Abu Dhabi, la direction de course de la F1 s'est à nouveau signalée. Ce dimanche, la conclusion du Grand Prix d'Italie a été marquée par une décision de Niels Wittich qui a fait couler beaucoup d'encre. A six tours du drapeau à damier, la McLaren de Daniel Ricciardo est tombée en panne et l'Australien n'a eu d'autre choix que de s'arrêter en bord de piste. Face à une position loin d'être idéale pour une évacuation rapide, la direction de course a pris la décision de neutraliser l'épreuve par la voiture de sécurité. En raison d'un blocage de la boîte de vitesses de la McLaren, l'évacuation de la monoplace n'a pas été facilité et la procédure de neutralisation s'est étendue plus que normalement nécessaire. A cela s'est ajouté un regroupement du peloton bien trop tardif, la voiture de sécurité s'étant placée devant George Russell, alors troisième, et non pas devant le leader Max Verstappen. En conséquence, la course n'a pas pu reprendre avant le drapeau à damier agité par Giacomo Agostini. Et ce alors qu'un incident somme toute comparable a provoqué en Azerbaïdjan la saison passée une interruption par le drapeau rouge pour préserver les derniers tours.


Pour la FIA, tout a été fait suivant les règles

Une fois le Grand Prix achevé, les critiques se sont multipliées contre la décision de la direction de course. La plus savoureuse restant celle de Lewis Hamilton, qui a fait un parallèle avec sa mésaventure vécue en décembre dernier à Abu Dhabi. « Ça me remet toujours des souvenirs en mémoire, a confié le Britannique face à la presse. C'est ainsi que la règle doit être appliquée, non ? Il n'est donc arrivé qu'une seule fois dans l'histoire de la discipline que la règle n'a pas été suivie. » Face à ces critiques, la FIA est sortie de son silence pour justifier la gestion de la situation par la direction de course. « Si tous les efforts ont été faits pour évacuer la voiture numéro 3 rapidement et reprendre la course, la situation a évolué et les commissaires n'ont pas pu mettre la voiture au point mort et la pousser dans l'échappatoire, affirme un porte-parole de la fédération. La sécurité de l'opération d'évacuation étant notre seule priorité, et l'incident n'étant pas assez significatif pour requérir un drapeau rouge, la course s'est achevée sous le régime de la voiture de sécurité, conformément aux procédures convenues par la FIA et tous les concurrents. Le timing de la période de Safety Car pendant une course n'a pas d'impact sur cette procédure. » Un sujet qui sera sans doute abordé entre le président de la FIA et les directeurs d'écuries ce lundi lors d'une réunion prévue de longue date.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.