Ferrari : Le cauchemar continue, Leclerc dévasté

Ferrari : Le cauchemar continue, Leclerc dévasté©Panoramic, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 06 mars 2023 à 12h26

Après son abandon à Bahreïn, et la quatrième place de Carlos Sainz, Charles Leclerc n'a pas caché son abattement, alors que Frédéric Vasseur, le nouveau patron de Ferrari, est plus optimiste.



On prend (presque) les mêmes, et on recommence... La nouvelle de saison de Formule 1, qui a débutée ce week-end à Bahreïn, a confirmé la domination des Red Bull, avec une victoire d'entrée pour le double champion du monde en titre Max Verstappen, qui a devancé son coéquipier Sergio Perez et Fernando Alonso (Aston Martin). Et c'est toujours aussi compliqué pour Ferrari. Après un dernier exercice cauchemardesque, la Scuderia est repartie sur les mêmes bases, avec l'abandon de Charles Leclerc et la quatrième place de Carlos Sainz, avalé par son compatriote espagnol Alonso alors que le podium lui tendait les bras. Au final, l'impression laissée par les voitures de l'écurie de Maranello n'est, déjà, pas loin d'être désastreuse. Au grand dam du pilote monégasque.

Leclerc : "Red Bull est vraiment sur une autre planète"

"Il n'y avait plus de puissance... C'est dommage parce que c'est dans ces week-ends-là qu'il faut optimiser. C'est dans les moments plus difficiles qu'il faut être là. Et on était là, on faisait une belle course étant donné le potentiel de la voiture. Malheureusement, ce week-end, on est un peu en arrière et Red Bull est vraiment sur une autre planète, surtout en course. Troisième, c'est la meilleure place qu'on pouvait faire", a déploré Leclerc au micro de Canal+. Et ce alors que "ça s'est bien passé au départ. C'était le plan mis en place après les qualifications. Je n'avais pas trop de doutes à ce sujet. Ensuite on a fait un choix de pneus différent de Red Bull, mais très honnêtement, je ne pense pas que ça aurait changé grand-chose qu'on soit en tendres. Ils sont beaucoup trop rapides. Je ne sais pas quelle est l'origine du problème donc je ne veux pas faire trop de commentaires. Mais on ne finit pas la course, donc il va falloir regarder ça." Un constat qui tranche avec l'optimisme de Frédéric Vasseur, le nouveau patron français de Ferrari : "Ce que je retiens, c'est que nous pouvions égaler les chronos des Red Bull lors des qualifications, et que Charles tenait le rythme de Max Verstappen en début de course, au moins pendant les quinze premiers tours... En fait, on pensait même que les Red Bull seraient plus loin devant en qualifications." Mais est-ce vraiment rassurant ?

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