F1 : Un Grand Prix en Afrique du Sud en 2023 ?

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Marie Mahé, Media365, publié le lundi 13 juin 2022 à 14h00

En 2023, le calendrier de la Formule 1 pourrait bien accueillir un Grand Prix en Afrique du Sud. Peut-être au détriment de courses en Europe, comme le Grand Prix de France, qui aurait alors lieu tous les deux ans.

Le calendrier de la Formule 1 pourrait bel et bien continuer à évoluer en 2023. En effet, la discipline semble vouloir se développer en Afrique et en Asie. Mais Stefano Domenicali, qui n'est autre que le PDG du championnat, l'affirme, le Vieux Continent ne sera pas délaissé pour autant. Pour ce qui est de l'Afrique au Sud, comme le rapporte le site internet spécialisé Motorsport, on semble ainsi se diriger vers une future course du côté de Kyalami. Le prochain objectif de Liberty Media, et peut-être même dès l'année prochaine. Une nouvelle course qui entraînerait ainsi également un bouleversement du calendrier, obligé alors d'être réorganisé. Actuellement, un total de 24 courses le compose. L'année prochaine, deux nouvelles courses arrivent, au Qatar mais également à Las Vegas, dans la volonté du propriétaire de la F1 de se développer davantage aux Etats-Unis. De plus, les responsables souhaitent également regrouper les événements, de façon géographique. Par conséquent, le Grand Prix de France pourrait bel et bien avoir lieu, désormais, tous les deux ans.

"Il y a des régions du monde qui veulent accueillir la Formule 1"

Et Spa-Francorchamps pourrait connaître un sort similaire. Quant à celui de Monaco, il reste bien incertain. Au forum Business of F1 organisé par le Financial Times et par Motorsport Network, Domenicali s'est exprimé sur le sujet du calendrier, dans des propos rapportés par Motorsport : "Il y a des régions du monde qui veulent accueillir la Formule 1, et je pense qu'une zone que nous voulons développer est l'Afrique. Nous sommes un championnat du monde, et c'est une région où nous ne sommes pas présents. Nous travaillons très dur pour assurer un scénario où nous aurons bientôt un Grand Prix là-bas. Puis il y a l'intérêt de l'Extrême-Orient. Mais nous ne voulons évidemment pas perdre l'intérêt de l'Europe. Nous sommes nés ici et nous y resterons. J'entends beaucoup de choses qui ne sont pas vraies. La beauté de notre situation d'aujourd'hui est que nous avons beaucoup d'options. Et nous allons prendre la bonne décision, en réfléchissant à la stratégie, en pensant à l'ADN de ce sport, en pensant au fait que tous les promoteurs veulent travailler avec nous."

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