Mathieu WARNIER, Media365, publié le jeudi 25 août 2022 à 10h57
Patron de la F1, Stefano Domenicali n'a pas caché qu'une éventuelle onzième écurie sur la grille de départ n'est pas une perspective à même de le convaincre.
La Formule 1 va-t-elle aller au-delà des dix écuries actuellement en place. Alors que Haas est venue combler un vide en 2016, le regain d'attrait de la discipline pourrait attirer de nouveaux candidats. A l'heure actuelle, seule la famille Andretti a dévoilé ses intentions avec l'envie d'arriver dans le championnat du monde en 2024, potentiellement avec Renault comme motoriste. Toutefois, alors que plusieurs patrons d'écuries comme Toto Wolff ont confié qu'une expansion de la grille n'était pas à l'ordre du jour, le patron de la F1 Stefano Domenicali a abordé récemment abordé le sujet lors d'une table ronde. « Je pense qu'au vu de la situation actuelle de la F1, la quantité d'écuries n'est pas un problème dans lequel nous pouvons voir une augmentation de la valeur de la F1 », a confié le dirigeant italien alors interrogé par le site spécialisé Motorsport.com.
Domenicali : « Le processus d'évaluation ne concerne pas uniquement Andretti »
Stefano Domenicali a profité de l'occasion pour confirmer que la famille Andretti n'est pas le seul projet en lice pour intégrer le championnat du monde. « Le processus d'évaluation ne concerne pas uniquement Andretti, elle concerne d'autres candidats qui ont préféré garder le silence afin d'essayer de prouver de manière plus productive ce qu'ils sont, a confié l'ancien patron de Ferrari. Ils respectent le protocole que nous avons mis en place. » Toutefois, celui qui a succédé à Chase Carey à la tête de la F1 a donné son avis sur le sujet, qui ne devrait pas forcément plaire aux Andretti. « Comme je l'ai toujours dit, je ne crois pas que, à l'heure actuelle, le fait d'avoir plus d'écuries va apporter plus de valeur au championnat, a-t-il confié. Il y a toutefois un protocole qui doit être suivi. Ce que tout le monde, y compris Andretti, fait à l'heure actuelle. » Néanmoins, c'est la FIA qui donnera son feu vert le cas échéant.