F1 : Stefano Domenicali en remet une couche au sujet des circuits historiques

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Clément Pédron, Media365, publié le samedi 15 avril 2023 à 13h03

Dans un entretien accordé à Motorsport Week, Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, est revenu sur l'avenir de la discipline et précisément le calendrier. Il en a également profité pour avertir les "circuits historiques" et leur pérennité au calendrier.

Voilà près de deux ans que Stefano Domenicali est devenu le PDG de la Formule 1, propriété du géant américain Liberty Media. Depuis son arrivée, l'Italien multiplie les sorties pour défendre les intérêts de la discipline. Et le moins que l'on puisse dire est que la grande majorité des fans ne partage pas du tout le même enthousiasme que l'ancien boss de Ferrari. Parmi les idées de Domenicali : suppression des essais libres, augmentation du nombre de courses au calendrier, augmentation des frais d'entrée... Le boss met un point d'honneur à donner du spectacle, du show à ... l'américaine. Quitte parfois à se montrer "vif" envers quiconque ose discuter de ses projets pour l'avenir de la F1. Dernier exemple en date, le calendrier des courses et notamment le circuit de Kyalami, en Afrique du Sud. Ce dernier, pu emprunté depuis 1993 et la victoire d'Alain Prost, pourrait revenir au calendrier 2024. Selon SoyMotor.com, la F1 et les dirigeants du projet, ne sont pas loin d'un accord et un porte-parole du circuit a même fait part de son optimisme. Lors d'un entretien accordé à Motorsport Week, Stefano Domenicali est revenu sur cette possibilité : « Ce n'est un secret pour personne que nous voyons encore s'il y a une chance d'aller en Afrique parce que c'est le seul continent qui manque. »

Stefano Domenicali : « Être arrogant ne suffit pas »

Pour que l'Afrique du Sud soit au calendrier, le gouvernement a accepté de payer 50 millions de dollars de frais de promotion que la F1 exige. L'arrivée de Kyalami aurait en revanche, une incidence sur la Belgique et son tracé de Spa-Francorchamps, d'autant que Liberty Media n'a pas prévu, l'an prochain en l'état, d'augmenter le nombre de courses... Ce qui pose donc question de l'avenir du circuit installé dans la province de Liège. Malgré la colère des fans inconditionnels du tracé historique, Stefano Domenicali ne sourcille pas : « Quand les circuits historiques ne font que regarder derrière, il y a quelque chose qui ne va pas. Quand les circuits historiques ont une bonne base pour regarder vers l'avenir avec un avenir différent, c'est ça qui est beau. C'est pourquoi, avec les soi-disant Grand Prix historiques, nous nous concentrons sur la compréhension de la vision de l'avenir. Être arrogant et croire que vous avez un avenir assuré parce que vous avez eu une course depuis 100 ans, pour être honnête, ne suffit pas. »

Le discours est offensif mais a fait ses preuves par le passé. L'Allemagne n'est plus présente depuis 2019, la France a sauté du calendrier cette année, Monaco et la Belgique donc, sont en sursis. « Tout le monde comprend cela, et nous ne jouons à aucun jeu, avertit Domenicali. Nous sommes très transparents avec eux. Nous disons que s'ils veulent être dans le calendrier, ils doivent faire les choses que nous pensons être bonnes pour eux mais aussi pour nous, la F1. »

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