F1 - Mercedes : Les propos très inquiétants de Russell

A lire aussi

Aurélien CANOT, Media365, publié le mardi 29 mars 2022 à 14h57

Dans des propos très inquiétants, George Russell laisse entendre dans The Guardian que Mercedes va devoir patienter cette saison avant de pouvoir rivaliser avec ses concurrents. Le jeune pilote britannique estime même que si son équipe ne rectifie pas rapidement le tir, elle pourra très vite oublier le titre.

N'en déplaise aux supporters des Flèches d'argent et de leur chef de file Lewis Hamilton, le moment où le Britannique pourra de nouveau viser les sommets n'est peut-être pas pour tout de suite cette année. Parachuté miraculeusement sur le podium (3eme) lors du GP de Bahreïn en ouverture de la saison alors qu'il était promis à la cinquième place, le septuple champion du monde a dû se contenter de la dixième place dimanche dernier en Arabie Saoudite au lendemain d'une séance de qualifications qui l'avait vu se faire éjecter dès la Q1 pour la première fois depuis 2017. Une entame très loin des ambitions d'Hamilton et indigne de son talent qui pourrait rester anecdotique uniquement si les problèmes du leader de l'équipe Mercedes et de son coéquipier George Russell n'étaient pas amenés à durer. Ce mardi, The Guardian rapporte en effet des propos très inquiétants tenus par le jeune compatriote d'Hamilton, certain que l'écurie qui reste sur huit titres de champion du monde des constructeurs risque de manger encore longtemps son pain noir.

Quand Russell donne le ton des prochains Grands Prix avant l'heure...

"Pour le moment, je ne pense pas que nous allons nous battre pour la victoire (...) Nous ne sommes définitivement pas hors du coup", peste le transfuge de chez Williams, pas du tout rassuré pour la suite alors qu'il a à son tour terminé la course en cinquième position dimanche. "Si nous ne parvenons pas à trouver des améliorations, il n'y a aucune chance que nous nous battions pour ce championnat", insiste ainsi Russell, qui aimerait rivaliser d'ores et maintenant avec les deux équipes en forme de ces deux premiers rendez-vous, Ferrari et Red Bull. Il n'a malheureusement pas d'autre choix, au même titre qu'Hamilton, d'attendre que les ingénieurs de son équipe règlent les problèmes de la Mercedes (des problèmes de marsouinage ont notamment été avancés) avant de pouvoir rêver de nouveau de jouer les premiers rôles. "Il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas renverser la situation pour autant" confie néanmoins Russell, annonçant presque la couleur de prochains Grands Prix qui s'annoncent eux aussi très difficiles à digérer pour les deux Britanniques comme pour le patron de l'équipe le bouillant Toto Wolff.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.