F1 : Le mystère reste total pour un GP de France 2023

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 26 juillet 2022 à 19h57

Max Verstappen aura-t-il l'occasion de tripler la mise l'an prochain au Grand Prix de France, ce que seul Alain Prost est parvenu à réaliser (de 1988 à 1990) ? Rien n'est moins sûr, et la tendance demeure même assez négative.

Alors qu'on ne sait toujours pas quel sera l'avenir du Grand Prix de France, qui s'est tenu ce week-end au Castellet pour la quatrième fois en cinq ans (après neuf saisons de pause, à la suite de la destitution de Magny-Cours, puis une nouvelle coupure en 2020 à cause du Covid), les pilotes nationaux sont montés au créneau afin de défendre le maintien de notre course nationale au calendrier du championnat du monde. Pierre Gasly, notamment, n'a pas manqué d'humour en dépit de son résultat une nouvelle fois décevant : "C'est beaucoup de joie et d'émotion de voir autant de supporters français excités par la F1. On a Alpine, on a deux coureurs et demi avec Charles Leclerc (sourire)... Que ce soit sur cette piste ou ailleurs, j'espère qu'on trouvera une solution."



Plus policé, Esteban Ocon n'en était pas moins dans le même ton : "C'était une ambiance incroyable, l'organisation était géniale. J'espère qu'on connaîtra encore ça bientôt." Eric Boullier, le directeur de la course française, continue d'y croire en s'appuyant sur cette édition 2022 (pour The-race.com) : "On discute. La FOM voulait s'assurer de notre sérieux, or nous avons éradiqué la plupart de nos problèmes de circulation après avoir vécu un cauchemar en 2018." Dans le sillage de Pierre Gasly, l'ancien patron de l'écurie Lotus évoque aussi la possibilité de retourner à Magny-Cours ou au Mans, voire à Dijon. "Si c'est soutenu par un gouvernement, vous pouvez également en faire un système tous les deux ans", autre piste évoquée. La première communication officielle de calendrier 2023 est attendue sous peu.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.