F1 : Le groupe General Motors ne ferme pas la porte au rôle de motoriste

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Mathieu Warnier, Media365, publié le vendredi 05 mai 2023 à 20h00

Après avoir annoncé une alliance stratégique avec Andretti dans le cadre de son projet de nouvelle écurie de F1, le groupe General Motors et sa marque Cadillac assurent envisager de mettre au point un moteur à l'horizon 2027.

Ce pourrait être un argument massue pour la famille Andretti. Alors que plusieurs projets de nouvelle écurie de Formule 1 se préparent afin de répondre à l'appel à candidatures lancé récemment par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), Michael Andretti a trouvé un allié de poids avec le groupe General Motors, dont la marque Cadillac est prête à associer son nom à ce qui serait la deuxième écurie américaine dans le paddock à l'horizon 2026. Un partenariat qui serait purement économique puisque la FIA a d'ores-et-déjà verrouillé la liste des motoristes autorisés à participer au championnat pour la première saison voyant la nouvelle réglementation entrer en vigueur. Aux cotés de Ferrari, Mercedes, Honda et Alpine, les seuls nouveaux entrants sont Audi, qui va prendre le contrôle de Sauber, et Red Bull-Ford. Toutefois, la donne pourrait assez rapidement changer puisqu'un nouveau candidat envisage une arrivée en F1 dès 2027 et il s'agit de... General Motors. Alors que la F1 fait étape ce week-end aux Etats-Unis pour la première fois de la saison avec le Grand Prix de Miami, le directeur exécutif de la compétition du groupe américain Eric Warren s'est confié dans un entretien accordé au magazine britannique Autosport.


Warren : « Ce serait au plus tôt en 2027 »

Ce dernier y ouvre clairement la porte au développement d'un moteur pour la F1 et potentiellement avec les ressources internes au groupe américain. « General Motors est motivé à s'impliquer dans la voiture et son design, dans tout le processus. Il ne s'agit pas de rebadger un moteur. L'interaction entre Cadillac et Andretti se fera sur l'intégralité du véhicule, a-t-il affirmé au sujet du projet monté avec la famille Andretti. Nous voulons nous engager en course et nous assurer d'être compétitifs, puis étudier en 2026 ce qui aura le plus de sens au-delà. Nous pourrions évidemment faire nos propres moteurs. Nous ne le pouvons pas réglementairement, car les motoristes 2026 ont été déclarés, alors pour nous ce serait au plus tôt en 2027. » Toutefois, si ce projet est retenu par la F1 pour une arrivée sur la grille dans trois ans, Andretti devra trouver un partenaire moteur pour sa première saison et le nom d'Alpine revient souvent, au-delà de la contrainte réglementaire imposant au motoriste le moins présent sur la grille de fournir toute écurie ne disposant pas d'un partenaire en la matière. Avant tout cela, il faudra surtout convaincre un paddock majoritairement opposé à l'idée de couper le gâteau en plus de parts.

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