Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 08 avril 2023 à 13h22
Les premières ébauches de la saison prochaine commencent à bruisser, avec deux évolutions importantes qui doivent concerner le début de calendrier, concernant l'Arabie Saoudite (et Bahreïn, par ricochet) ainsi que le Japon.
Bahreïn a lancé la saison de F1 pour la troisième année consécutive, en lieu et place du traditionnel Grand Prix de Melbourne qui s'acquittait de cette tâche honorifique depuis 1996 (le Covid avait initié ce bouleversement en 2021). Mais il ne devrait pas y avoir de quatrième. En effet, le ramadan 2024 rendra a priori impossible le maintien du circuit de Sakhir en ouverture du calendrier, début mars, pour laisser place à l'Arabie Saoudite qui se situait déjà en deuxième position cette année (victoire de Sergio Perez).
Un voyage Australie - Chine qui suscite l'inquiétude
C'est un choix des dirigeants de la F1, qui ne peuvent plus compter que sur une manche au Moyen-Orient au lieu de deux, et leur dévolu se jetterait donc plutôt sur l'Arabie Saoudite. D'après les sites Grandprix.com et Soymotor.com, les essais d'avant-saison se tiendront bien à Bahreïn, comme c'est aussi le cas depuis 2021 - au lieu de Barcelone auparavant. Mais le plus grand changement provoqué par ces réajustements devrait surtout concerner le Grand Prix du Japon, attendu pour être avancé du mois de septembre au mois de mars, afin d'être au coeur d'un triptyque Australie - Chine - Japon qui sera encore plus exigeant pour l'ensemble du paddock.
C'est surtout le voyage entre l'Australie et la Chine, d'une semaine sur l'autre, qui suscite l'inquiétude, avec plus de dix heures d'avion et un changement de température potentiellement important entre Melbourne et Shanghai. Singapour aurait pu être choisi plutôt que le Japon pour être également décalé, mais la tenue du Grand Prix nocturne en septembre a trop fait ses preuves. On ne sait pas encore quand Bahreïn sera reprogrammé, toutefois Sakhir sera probablement accolé au Qatar pour rester dans cette logique régionale, en laissant Abu Dhabi un peu en dehors de cette réflexion, le circuit des Emirats étant quoi qu'il arrive dédié à la dernière course de l'année.