Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 24 octobre 2022 à 21h30
La FIA a décidé de sortir Fernando Alonso des points à Austin, en ajoutant 30 secondes à son temps. L'Espagnol, beau joueur face à Lance Stroll, aurait pu connaître un accident bien plus grave. Haas a estimé que sa l'état de sa voiture était dangereux.
Fernando Alonso, à la radio, était sacrément essoufflé dans la foulée de son accrochage avec Lance Stroll, dimanche au 22eme tour du Grand Prix des Etats-Unis. L'Alpine, en pleine ligne droite, semblait à deux doigts de s'envoler, ce que l'Espagnol a confirmé ensuite : "Je me pensais beaucoup plus sur la gauche, et évidemment si vous attrapez le grillage métallique sur le côté, vous tournez en l'air à 360 degrés. On voit souvent ce genre d'accident assez dangereux en IndyCar. Oui, j'ai cru que j'allais finir dans le grillage... Et puis quand j'ai atterri sur la piste, je me suis dit que tout allait bien. A vitesse réelle, on part tous les deux plus ou moins sur la gauche, je pense que c'est un incident de course." De manière assez incroyable, le double champion du monde (2005, 2006) a continué et a même terminé septième.
Sauf que la FIA lui a infligé une pénalité de 30 secondes après la course (Lance Stroll a lui été pénalisé de trois places sur la prochaine grille). C'est l'écurie Haas qui a déposé une réclamation, en estimant que la voiture n'était pas en état de reprendre, ce qui posait un problème de sécurité. Le futur pilote Aston Martin en a d'ailleurs été le premier surpris : "Quand ils ont changé les pneus et l'aileron avant, je me suis dit que ce n'était qu'un test, qu'ils me rappelleraient dans les prochains tours... Mais non, c'était bon quand ils ont vérifié la voiture visuellement, tout allait bien donc on a continué." Alpine, d'ailleurs, ne comprend pas la décision de la FIA, qui n'a pas agité le drapeau noir et orange comme elle aurait pu le faire si elle estimait que la monoplace était effectivement dangereuse. De plus, d'après l'écurie française, la réclamation a été déposée en dehors des délais.