Alpine : L'écurie amère après la deuxième pénalité contre Alonso

Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 11 mai 2022 à 18h40

Après avoir vu Fernando Alonso perdre les points acquis à Miami sur pénalité, le patron de l'écurie Alpine Laurent Rossi a confié être frustré de cette situation.

Le bilan de l'écurie Alpine lors du Grand Prix de Miami n'a pas été celui escompté. Alors d'Esteban Ocon a réalisé une très belle remontée de la dernière à la huitième place, Fernando Alonso a vu les deux points de la huitième place lui être retirés a posteriori. Après une première pénalité de cinq secondes après avoir provoqué un contact avec Pierre Gasly, l'Asturien a été une nouvelle fois sanctionné pour avoir coupé le virage 14 du Miami International Autodrome et en avoir tiré un avantage. Une pénalité qui n'est visiblement pas du goût de Laurent Rossi, patron de l'écurie Alpine. Dans une succession de messages publiés sur le compte officiel Twitter de la formation française, ce dernier a regretté d'avoir perdu des points sur tapis vert. « Une pénalité après-course décevante pour avoir quitté la piste et en avoir tiré un avantage signifie que nos dix points au drapeau à damier sont devenus quatre points et cela nous a coûté une double arrivée dans les points bien mérité », a-t-il confié.


Rossi : « Fernando a rendu le temps gagné »

Mais ce que Laurent Rossi ne digère absolument pas, c'est que l'écurie Alpine n'a pas été en mesure de plaider sa cause. « Cette pénalité est certainement difficile à accepter puisque Fernando a rendu le temps gagné durant le tour concerné et nous n'avons pas pu présenter des preuves qui auraient permis de clarifier cette situation avant que la pénalité ne tombe, a ajouté le patron de l'écurie Alpine sur le réseau social. Avec une opportunité de nous explique, nous sommes confiants que Fernando aurait conservé sa neuvième place. » A cette occasion, Laurent Rossi a également envoyé une pique à la FIA concernant l'accident d'Esteban Ocon lors de la troisième séance d'essais libres. « Esteban n'a malheureusement pas pu prendre part aux qualifications même si, avec des mesures de sécurité suffisantes mises en place, il est probable que la voiture aurait été en bon état », a assuré le patron de l'écurie française, pointant du doigt l'absence de barrières de sécurité devant le mur de béton dans lequel le pilote français a encastré sa monoplace. Un message dans la droite ligne des critiques émises par certains pilotes durant le week-end.

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