24 Heures du Mans : Glickenhaus aborde la course avec ambition

24 Heures du Mans : Glickenhaus aborde la course avec ambition©Panoramic, Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 07 juin 2022 à 21h15

Si Toyota a remporté les trois dernières éditions des 24 Heures du Mans, Glickenhaus assure avoir toutes ses chances de mettre en difficulté le constructeur japonais.

Jim Glickenhaus est un homme de défis. Connu dans le monde du cinéma comme réalisateur, scenariste et producteur, l'homme d'affaires américain est également féru d'automobile. Collectionneur, il a également monté sa propre écurie qui engage cette année encore deux prototypes 007 LMH au départ des 24 Heures du Mans. Mais, après avoir fini aux quatrième à quatre tours et cinquième à sept tours de la classique mancelle, l'écurie Glickenhaus aborde l'édition 2022 avec ambition. « Pourquoi ne pas participer à cette course en croyant que l'on peut gagner ? C'est pour ça qu'on fait de la compétition, et on ne va pas se laisser abattre facilement », a confié Jim Glickenhaus dans des propos recueillis par le magazine britannique Autosport. S'il admet que parier pour ses deux équipages serait un risque au vu de la concurrence de Toyota, l'excentrique Américain assure avoir une carte dans sa manche, en ce qui concerne la « balance de performance » qui régit la catégorie Hypercar.


Glickenhaus estime avoir eu gain de cause

En effet, alors que les deux 007 LMH ont rivalisé avec les Toyota GR010 Hybrid ce dimanche lors de la journée test, Jim Glickenhaus assure que la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) et l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), organisateurs du championnat du monde, ont mis en place une « balance de performance » (BoP) qu'il présente comme « équitable ». En effet, les organisateurs ont la possibilité de modifier certaines caractéristiques des prototypes pour faire converger leurs performances. « C'est tout ce que j'ai toujours demandé pour avoir une chance », a ajouté Jim Glickenhaus. Une de ces caractéristiques est notamment la vitesse à laquelle Toyota pourra exploiter son moteur hybride et bénéficier de quatre roues motrices, qui passe de 120 à 190km/h. L'objectif est de gommer une partie de l'avantage que le constructeur japonais peut tirer de son choix d'avoir une motorisation hybride. « « Je n'ai pas dit que je voulais que ce soit à 190 km/h, j'ai juste dit qu'avoir quatre roues motrices ne devrait pas s'accompagner d'un énorme avantage. J'ai un grand respect pour ce que l'ACO et la FIA ont fait. Ils ont étudié toutes les données et ça a donné ce que je crois être une BoP juste. » Ce qui devra se prouver sur la piste.

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