Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 24 août 2023 à 10h44
Kevin Mayer a continué de se soigner ces derniers jours avant le début du décathlon, prévu ce vendredi matin. Mais le Français est loin d'être à 100% et n'est pas sûr de pouvoir terminer les dix épreuves.
Grande, voire unique, chance de médaille pour la France lors des championnats du monde disputés à Budapest, Kevin Mayer reste dans l'expectative à la veille de la première journée du décathlon. Si le décathlonien français devrait être en mesure de s'aligner pour le 100 mètres, la première épreuve au programme ce vendredi 25 août (10h05), il n'est pas sûr de pouvoir terminer les deux journées de compétition. La faute à une douleur persistante et tenace au tendon d'Achille gauche depuis une quinzaine de jours et un stage à Font-Romeu.
Pas d'anti-inflammatoires
Alors que les heures sont désormais comptées, Mayer continue de se soigner et a effectué plusieurs tests avec un strap important posé sur sa cheville gauche, ce mercredi sur les bords du Danube à l'entraînement. « La qualité du départ était là, mais il a toujours mal au tendon, a expliqué dans L'Equipe le directeur français de la haute performance et ancien décathlonien, Romain Barras. Il continue de suivre des soins, on avance heure par heure. » Le décathlonien français devrait poursuivre le même protocole ce jeudi, à la veille de son entrée en lice dans la compétition.
L'été dernier, lors des championnats d'Europe 2022 à Munich, le recordman du monde (9126 points, en 2018) avait dû abandonner sur la première épreuve après avoir ressenti une gêne musculaire à l'adducteur. Le natif d'Argenteuil, qui se refuse toujours à prendre des anti-inflammatoires (il ne l'a fait qu'une fois, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, ndlr), n'a pas l'intention de faire pareil ce vendredi dans la capitale hongroise, même s'il se donne moins de 50% de chances de terminer les dix épreuves. Quoiqu'il en soit, et même s'il s'agit d'un championnat du monde, le Français et son entourage ne veulent pas prendre de risque à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024.