Mondiaux 2017 (H) : Le relais 4x400m français disqualifié, Atine-Venel fait appel

Mondiaux 2017 (H) : Le relais 4x400m français disqualifié, Atine-Venel fait appel©Media365

Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 08 novembre 2021 à 17h56

Suite au contrôle positif au salbutamol de Teddy Atine-Venel, le relais 4x400m français masculin, qui avait terminé à la huitième place des Mondiaux de Londres en 2017, a été disqualifié ce lundi après quatre ans de procédure. Le sprinteur français, qui avait invoqué de l'asthme à l'effort pour expliquer son contrôle positif, a fait appel de la sanction devant le conseil d'Etat.

Huitième des Mondiaux d'athlétisme de Londres en 2017, le relais 4x400m français a été disqualifié ce lundi. Après quatre ans de procédure l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a en effet estimé que Teddy Atine-Venel méritait sanction et l'instance a rendu publique sa décision. Le sprinteur français avait en effet été contrôlé positif au salbutamol le 16 juillet 2017, soit quelques semaines seulement avant le début de ces Mondiaux londoniens qui avaient abouti sur cette huitième place pour le relais tricolore également composé de Ludvy Vaillant, Mamadou Hanne et Thomas Jordier. L'échantillon en question avait été prélevé le jour-même du titre de Atine-Venel sur le 400m des Championnats de France. A Londres, le Francilien n'avait pas franchi le cap des séries en revanche sur la distance en individuel. Aujourd'hui âgé de 36 ans (il en avait 32 à l'époque), "TAV" s'était en revanche illustré par équipes, avec à la clé cette huitième place à Londres.

Attine-Venel a fait appel devant le conseil d'Etat

Un résultat dont le relais français a été disqualifié suite à ce contrôle positif qui lui avait valu d'être suspendu de façon rétroactive et de voir toutes ses performances réalisées entre le 16 juillet 2017 et le 16 juin 2018 annulés avant que sa sanction ne soit réduite à cinq mois à compter de janvier 2018. Pour sa défense et dans le but constant de "prouver son innocence", Atine-Venel avait toujours invoqué de l'asthme à l'effort pour expliquer son contrôle au salbutamol, qui avait révélé une concentration de 1400 ng/ml. "J'ai toujours été transparent", avait encore avoué récemment l'athlète, qui n'a pas été entendu par l'AFLD. Sur son site, l'instance indique que "la présence dans l'urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL n'est pas cohérente avec une utilisation thérapeutique et sera considérée comme un résultat d'analyse anormal." Tandis que son avocat Me Christophe Bertrand a fait savoir lundi que l'affaire était "toujours en cours", Teddy Atine-Venel a fait de son côté appel de sa sanction devant le Conseil d'Etat.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.