L'excuse improbable d'un champion pour justifier son contrôle positif

L'excuse improbable d'un champion pour justifier son contrôle positif©Panoramic

6Medias et vidéo Europe1.fr, publié le samedi 15 juillet 2017 à 16h40

L'athlète américain Gil Roberts, champion olympique du relais 4x400m en 2016, avait été suspendu pour dopage. Il a finalement été blanchi par l'agence anti-dopage américaine (USADA) ce vendredi, pour une raison pour le moins surprenante.



Le relayeur a expliqué à l'USADA que la présence de probénécide dans ses urines était due à... des baisers "fréquents et passionnés" avec sa fiancée ! Cette substance est prohibée car elle masque la prise de stéroïdes anabolisants. L'USADA a donc considéré qu'il avait été dopé "à l'insu de son plein gré" et l'a donc blanchi. Il pourra ainsi participer aux championnats du monde de Londres en août prochain.

En 2009, Richard Gasquet avait invoqué la même raison pour justifier la présence de cocaïne dans ses analyses, mais le tennisman français avait bel et bien été suspendu, deux mois et demi.



Mais cette excuse n'est pas la plus loufoque utilisée par des sportifs après des contrôles positifs. En 1998, le tennisman Petr Korda avait tenté de justifier la présence de nandrolone dans son organisme par la consommation excessive de veau élevé aux hormones. Sauf qu'une enquête de l'ATP avait démontré que pour atteindre un tel taux, le joueur aurait dû consommer 40 vaches par jour pendant 20 ans !

Le cycliste Frank Vandenbroucke avait lui accusé son chien. Lorsque du clenbutérol avait été retrouvé chez lui, il avait assuré que le médicament était destiné à son chien, asthmatique. Quant à LaShawn Merritt, triple champion olympique du 400m, il avait certifié que la présence dans son organisme de DHEA n'était pas liée à une volonté d'améliorer ses performances sportives, mais à un désir d'agrandir son pénis...

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