Dopage : Suspension d'un an pour Alex Quiñonez

Dopage : Suspension d'un an pour Alex Quiñonez©Panoramic, Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 21 juillet 2021 à 18h30

Après avoir manqué à trois reprises à ses obligations de localisation, le sprinteur équatorien Alex Quiñonez a été suspendu pour un an.

Alex Quiñonez a sans doute dit adieu aux Jeux Olympiques de Tokyo. Alors qu'il doit participer à partir du 3 août prochain au 200m, épreuve pour laquelle il a réalisé les minima en juillet 2019 à Lausanne, le sprinteur équatorien a été pris par la patrouille. A la suite d'une procédure menée par l'Unité d'Intégrité de l'athlétisme (AIU), organe indépendant de World Athletics, un Tribunal Disciplinaire s'est prononcé sur le non-respect des obligations de localisation par Alex Quiñonez. En effet, les 2 juin 2020, 28 septembre 2020 et 19 mai 2021, le sprinteur natif d'Esmeraldas ne s'est pas rendu disponible pour un contrôle antidopage. Ces trois erreurs ayant eu lieu dans une fenêtre de douze mois, l'Equatorien était susceptible d'être sanctionné, avec une suspension à titre conservatoire décidée le 25 juin dernier. La procédure a alors suivi son cours avec le verdict qui a été communiqué par l'AIU ce mercredi.


Quiñonez lancé dans une course contre-la-montre

Après avoir cherché à obtenir en vain un accord avec l'AIU, Alex Quiñonez a dû s'expliquer par écrit auprès du Tribunal Disciplinaire, avec un seul arbitre chargé de trancher dans cette affaire. A la suite de l'examen des pièces fournies par les deux parties, la sanction est donc tombée ce mercredi pour le sprinteur équatorien. Ce dernier ayant admis avoir manqué trois contrôles antidopage en l'espace de douze mois, Alex Quiñonez a été suspendu pour un an à compter du 25 juin 2021, soit jusqu'au 24 juin 2022 inclus. De plus, l'Equatorien se voit privé de tous ses gains sur la période allant du 19 mai au 25 juin 2021. Médaillé de bronze sur 200m lors des championnats du monde organisés à Doha en 2019, Alex Quiñonez ne pourra ainsi pas défendre ses chances à Tokyo sauf s'il décide d'interjeter appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport, avec un délai de 30 jours pour ce faire. Toutefois, la durée de cette nouvelle procédure pourrait contraindre le sprinteur à manquer les épreuves disputées dans la capitale japonaise.

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