Dopage : L'AFLD confirme la suspension pour quatre ans concernant Golitin

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Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 17 mai 2023 à 11h40

A la suite de manquements aux obligations de localisation mais également pour falsification, Amaury Golitin a officiellement été suspendu pour quatre ans par l'AFLD.

Amaury Golitin en passera pas entre les mailles du filet. Alors que le quotidien L'Equipe avait annoncé dans ses colonnes en mars dernier que le sprinteur tricolore était dans le viseur de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), cette dernière a officiellement communiqué sur le sujet ce mercredi. Au travers du compte-rendu de la décision de son collège prise le 30 mars dernier, l'instance en charge de la lutte contre le dopage dans l'Hexagone a retenu deux charges à l'encontre du natif de Cayenne. La première concerne les manquements aux obligations de localisation auxquels les sportifs de haut niveau doivent s'astreindre, avec l'interdiction de manquer plus de trois rendez-vous dans une fenêtre d'un an. La deuxième met en avant la falsification d'éléments visant à justifier ses manquements. Mettant en avant des « négligences » et reconnaissant également « ne pas être rigoureux », Amaury Golitin avait évoqué cette situation dans un entretien accordé à l'AFP en 2022.

Golitin manquera Paris 2024

« J'avais 24 heures pour trouver une excuse, j'ai trafiqué mes relevés Uber, avait-il alors confié. J'ai fait beaucoup de petites erreurs. Pour les deux premiers manquements j'ai clairement mes torts. » Toutefois, le sprinteur tricolore avait également affirmé avoir bien subi un contrôle en juin 2022, quand bien même il s'était présenté en retard. « Je suis venu au plus vite, sûrement en retard, avait-il alors cinfié. J'ai fait mon contrôle. » Toutefois, ces explications n'ont pas convaincu le Collège de l'AFLD, qui pouvait sanctionner Amaury Golitin d'une suspension de cinq ans. Néanmoins, le Guyanais a trouvé un accord avec l'instance pour une suspension longue de quatre ans, fixée du 18 juin 2022 au 18 juin 2026 inclus. En plus d'une interdiction de compétition mais également d'entraînement avec les équipes de France, le sprinteur tricolore voit toutes les résultats obtenus entre le 11 juin 2021 et le 18 juin 2022 être purement et simplement effacés. Une sanction lourde qui le privera de participation aux prochains Jeux Olympiques, organisés à Paris en juillet et août 2024.

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