Agression de Pierre-Ambroise Bosse : sa version mise à mal

Agression de Pierre-Ambroise Bosse : sa version mise à mal©Panoramic

6Medias, publié le mercredi 20 septembre 2017 à 08h34

Nouveau rebondissement dans l'affaire sur l'agression de Pierre-Ambroise Bosse. L'avocat de l'agresseur annonce dans Sud Ouest que son client a déposé plainte contre l'athlète médaillé d'or aux derniers mondiaux.

« Pierre-Ambroise Bosse a éludé beaucoup de choses, il faut qu'il dise toute la vérité, tonne l'avocat.

Mon client reconnaît lui avoir asséné un coup de poing, mais il ne lui a jamais donné de gifle par la vitre de la voiture. Il était sur le parking du casino avec des copains et il n'a rien demandé à personne. Il y a eu méprise lorsque Pierre-Ambroise Bosse est sorti furieux de sa voiture et a jeté violemment une canette de bière en direction de mon client qui s'est protégé avec ses bras et a été blessé au niveau d'un biceps. Nous avons produit un certificat médical et déposé une plainte à l'encontre du champion pour violences volontaires avec arme par destination. Mais aujourd'hui, on ne se préoccupe pas de celle-ci, le réquisitoire introductif du parquet ne vise qu'un seul fait : les violences commises sur Bosse », rapporte l'avocat, cité par Sud Ouest dans son édition du jour.



Les faits remontent au dimanche 26 août au petit matin. Alors que Pierre-Ambroisse Bosse sort du casino de Gujan-Mestras (Gironde) avec un ami, une altercation éclate sur le parking. C'est à ce moment-là que le champion du monde aurait été passé à tabac alors qu'il n'aurait rien fait. Mais Me Arnaud Dupin n'est pas du même avis. « Il n'a jamais dit qu'il avait lancé une canette et était venu au contact (ndlr : de mon client). Il a menti. Mon client n'a jamais reconnu Bosse et a voulu s'excuser auprès de lui, lors de la confrontation. Ce que le champion a refusé. Aujourd'hui, nous vivons très mal cette instrumentalisation des médias ». Alors que l'homme âgé de 24 ans est un ancien rugbyman souffrant d'un handicap à la jambe, « il est incapable de lui avoir donné des coups de pied au sol », souligne encore Me Dupin. Mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, il est placé sous contrôle judiciaire.

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