Afrique du Sud : Pistorius bientôt libéré ?

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Marie Mahé, Media365, publié le jeudi 02 mars 2023 à 15h56

Ce jeudi, l'avocat d'Oscar Pistorius a indiqué que son client, qui a tué sa petite amie il y a dix ans, saura dans un mois s'il pourra bénéficier d'une libération conditionnelle.

Oscar Pistorius pourrait bientôt sortir de prison. Ce jeudi, l'avocat du champion paralympique sud-africain, qui a tué sa petite amie il y a dix ans, a annoncé que son client saura dans un mois s'il pourra bénéficier d'une libération conditionnelle. A ce sujet, Maître Julian Knight s'est confié auprès de l'AFP : "Nous avons été informés par la commission de libération conditionnelle que l'audience aurait lieu le 31 mars." Lors de la Saint-Valentin 2013, aux premières heures, Oscar Pistorius, amputé sous les deux genoux et aujourd'hui âgé de 36 ans, a tué Reeva Steenkamp. Ce jour-là, le Sud-Africain avait alors tiré à quatre reprises à travers la porte de la salle de bains de sa maison, située du côté de Pretoria. Pistorius avait toujours affirmé avoir pris, à ce moment-là, sa petite amie pour un cambrioleur, et ne pas l'avoir tuée dans un accès de rage.

Une décision connue rapidement après l'audience

L'ancien sprinteur, mondialement connu et surnommé, lors de ses heures de gloire, "Blade Runner", par rapport à ses prothèses en fibre de carbone, a été condamné à treize années de prison. Après avoir purgé la moitié de sa peine, l'ancien athlète est automatiquement éligible à une libération conditionnelle, comme c'est le cas pour tout détenu en Afrique du Sud. "Oscar Pistorius ne fait pas exception", comme a confié, auprès de l'AFP, Tania Koen, qui n'est autre que l'avocate des parents de sa victime. La procédure locale exige également que le condamné s'entretienne avec sa victime ou bien alors avec la famille de celle-ci. Ce que Pistorius avait effectué avec les parents de Reeva Steenkamp, au début du mois de juillet dernier. Concernant cette potentielle libération conditionnelle, la décision sera connue le même jour de l'audience voire le lendemain. Et toujours selon Maître Julian Knight, "si la décision est négative, le détenu a le droit de s'adresser aux tribunaux pour obtenir une révision".

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