6Medias, publié le mercredi 31 août 2016 à 22h25
La Fédération belge de football n'a pas eu besoin de sortir le carnet de chèques pour s'offrir les services de Thierry Henry, nommé entraîneur adjoint de la sélection nationale la semaine dernière. L'ancien attaquant de l'équipe de France, qui s'est lui-même proposé au staff, a signé un contrat assorti d'une rémunération de 50 000 euros par an, un montant bien loin des standards habituels.
Surtout, Henry ne veut pas empocher cet argent.
Selon Sport Foot Magazine, l'intégralité de son salaire devrait être reversée à des oeuvres caritatives en Belgique. Ces 50 000 euros représentent une goutte d'eau par rapport au très gros contrat de consultant qu'il a signé avec la chaîne britannique Sky Sports, qui lui offre cinq millions d'euros par an pour livrer ses analyses à l'antenne. Henry a donc choisi la sélection belge sans prétention financière, mais avec la volonté d'obtenir une première expérience d'entraîneur.
Âgé de 39 ans, l'ancien buteur d'Arsenal ambitionne en effet de diriger une équipe professionnelle. Il dispose d'ailleurs d'un diplôme anglais et d'une licence UEFA qui lui permettrait d'entraîner un club au niveau européen. "C'est bien pour lui, il va mettre le pied à l'étrier, même si c'est dans un rôle de second adjoint, a réagi Didier Deschamps dans L'Équipe. A-t-il eu des propositions en France ? Je ne sais pas... L'important pour lui, c'est cette première expérience internationale. S'il l'a acceptée, c'est que le challenge est intéressant pour lui".